Être blogueur et contrôler son rapport aux statistiques

Coucou les p'tits loups !

Aujourd'hui, j'ai décidé d'aborder avec vous un sujet que vous connaissez très bien. Oui, nous allons parler blogo ! Je sais qu'une grande partie de mes lecteurs tiennent eux-même un blog et je trouve ça très intéressant d'échanger sur cette passion que nous avons en commun.

Cette passion, je l'ai également avec celle que j'aime, puisque, comme vous le savez peut-être, Madame tient également son blog et elle adore ça ; c'est elle qui m'a donné envie d'écrire cet article. Régulièrement, nous parlons ensemble de nos blogs, du nombre de vues que nous avons pu avoir dans la journée, des derniers commentaires que nous avons lus... Puis, récemment, elle m'a demandé combien d'abonnés j'ai sur Hellocoton et je lui ai répondu que je ne savais pas.

Bien sûr, je sais que vous êtes plus de quatre cent à me suivre, par exemple, je connais également vos pseudos ainsi que vos blogs, mais je ne sais pas combien vous êtes précisément. C'est donc de cela que je vais vous parler aujourd'hui.

Il y a peu de temps, j'ai fait le point sur cette aventure que je vis depuis maintenant neuf mois. Soixante-treize articles ont été rédigés avec amour puis postés, mille quarante-quatre commentaires ont été postés, et enfin, quatre cent quarante-deux petits loups me suivent sur Hellocoton. Est-ce que vous vous rendez seulement compte ? J'ai ouvert ce blog parce que j'avais besoin de vider mon sac, écrire me faisait du bien et si je pouvais faire réfléchir deux personnes j'étais la plus heureuse du monde. J'ai toujours pensé que seuls mes amis verraient ce blog et aujourd'hui, des amis, j'en ai plus de quatre cent...

Le soucis, c'est qu'en neuf mois, on peut facilement oublier quelles étaient nos pensées et envies du départ, entrer dans une certaine routine. Finalement, s'habituer a avoir un ou deux abonnés en plus par jours, sans forcément se dire à chaque fois que deux personnes bien différentes, qui habitent peut-être à l'autre bout de la France sont passés sur ma page, ont vu mon blog et souhaitent me lire régulièrement. Puis peut-être risquer d'être déçus, frustrés, lorsque ce nombre ne bougera plus. Même se remettre en question, se dire que notre blog est peut-être moins bon qu'avant, et se demander si l'on ne va pas arrêter...

Non, rassurez-vous, justement, je n'en suis pas arrivée là ! Je ne veux pas me demander si mon nombre d'abonnés à augmenté, baissé ou stagné, je veux uniquement me réjouir lorsqu'un petit message se dépose dans ma boîte mail pour m'avenir qu'une nouvelle personne apprécie ce que je fais et souhaite lire mes prochains billets, qui, je suppose, l'intéressent. Surtout, je veux me souvenir du moment où j'ai créé ce blog, à chaque fois ! Ne pas oublier que lorsque j'ai eu cinq abonnés je sautais au plafond et j'en parlais à tout le monde tellement j'en étais fière et heureuse. Alors, pourquoi ne devrais-je pas être tout aussi heureuse lorsque cinq nouveaux abonnés pointent le bout de leur nez sur ma page ? 

Et puis bien sûr, je ne parle pas que des abonnés ! Le tout premier article que j'ai posté et qui a été choisi par l'équipe Hellocoton pour apparaître en sélection est Chers poils. A ce moment là, je ne savais même pas que des sélections étaient faites pour chaque catégories d'articles, et dans tous les cas, j'étais très loin d'imaginer que mon petit blog pouvait s'y trouver. Lorsque je m'en suis rendue compte, j'étais juste dingue, je ne savais plus où me mettre, à qui le crier... Aujourd'hui, beaucoup de mes articles sont placés en sélection, j'en suis toujours tellement heureuse, je ne veux pas m'y habituer et râler lorsque l'un de mes articles n'y est pas, par exemple.

Je ne veux pas oublier que tout cela, c'est du bonus qui fait du bien, je veux rester celle que j'étais il y a neuf mois. Si j'ai voulu écrire cet article, c'est parce que je pense qu'on peut toutes très rapidement sortir de ce que nous voulions à la création de notre blog et je trouve cela dommage.

Et vous, depuis combien de temps tenez vous votre blog ? Pensiez-vous qu'il aurait cette allure là à sa création ? Vous êtes vous éloignés de vos objectifs de départ ?

Dites moi tout !